La Chapelle Rhénane sous votre sapin ?

Ce printemps, Benoît Haller et une vingtaine d’artistes de l’ensemble ont passé plusieurs jours, presque dans le recueillement, au sein de l’Eglise Saint-Maurice d’Orschwiller pour vous produire une belle surprise.

Six ans après la parution du Messie de Händel, la Chapelle Rhénane renoue finalement avec l’édition discographique : ce mois d’octobre sonne la sortie de l‘Histoire de la Nativité de Heinrich Schütz et des motets pour la Nativité de son illustre contemporain Johann Rosenmüller au label allemand Christophorus, qui réédite les albums de la Chapelle Rhénane depuis 2017.

Le cadeau parfait pour les fêtes !

Avec Monique Zanetti et Salomé Haller, sopranos – Jean-François Lombard et Daniel Schreiber, hautes-contres – Paco Garcia, Michael Feyar, Jan Petryka et Benoît Haller, ténor – Benoît Arnould, Matthieu Lécroart, René Scherrer et Jean Moissonnier, barytons. Cornets à bouquins, flûtes à bec, saqueboutes, basson, violons, violes, théorbe, clavecin et orgue complètent l’effectif pour la partie instrumentale. Un feu d’artifice sonore, sensuel et émotionnel orchestré par les 26 musiciens talentueux et passionnés.

 

Cette nouveauté de la Chapelle Rhénane sera disponible à la sortie des concerts, dans les boutiques spécialisées, sur internet et sur les principales plateformes de streaming.

Cette production a été soutenue par l’Adami.
L’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion.

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Photos © Daniel Schreiber

C’est la rentrée !

La Chapelle Rhénane est heureuse de vous présenter sa nouvelle brochure et les concerts de sa saison 2019-2020 à Strasbourg !

Découvrez notre programmation en feuilletant notre livret en ligne, ou en naviguant sur notre site internet !

Nous vous souhaitons à toutes et tous une très bonne rentrée.

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Festivals au programme de l’été

Heinrich Schütz : une biographie musicale

Benoît et Salomé Haller, entourés de sept instrumentistes, s’emparent des pièces de leur compositeur favori et retracent le parcours musical d’Heinrich Schütz.

Ce programme met en œuvre le principe du Broken Consort. À la différence du consort strict – consort de flûtes, consort de violes, consort vocal – ce genre consiste à mélanger les différentes familles d’instruments, afin de susciter par des combinaisons inépuisables une richesse et une variété infinies de timbres, couleurs et textures. Usant à l’envi de cette avantageuse palette, la Chapelle Rhénane rend à son père musical un vibrant hommage, en exaltant toute sa force expressive, toute la chatoyance, la profondeur et la puissante séduction de la musique d’Heinrich Schütz.

JEUDI 18 JUILLET à 21h
À l’Abbaye-Ecole de Sorèze 
(81)
dans le cadre du Festival Musiques des Lumières

VENDREDI 9 AOÛT à 20H30
à l’Abbaye d’Étival 
(54)
dans le cadre du Festival des Abbayes en Lorraine

Naissance Re-naissance

Schütz, Pachelbel, Schein, Buxtehude et Bach réunis dans un même programme pour célébrer l’esprit de la Réforme, la foi et la joie ancrée dans la musique de cette époque. Benoît Haller, accompagné par 4 musiciens alternera chant et commentaires sur le tournant baroque en musique.

MARDI 6 AOÛT à 21h
À la Collégiale de Saint-Donat (26)
dans le cadre du Festival Bach de Saint-Donat 

Young Arthur à Saverne

Pendant toute l’année scolaire 2018-2019, Benoît Haller a travaillé avec les enseignants et les élèves de l’école et du collège des Sources à Saverne sur le projet Young Arthur.

Inspiré de l’opéra King Arthur d’Henry Purcell, ce projet qui rassemble plus de 400 élèves donne lieu à des représentations scolaires et tout public à l’Espace Rohan avec les chanteurs et les instrumentistes de la Chapelle Rhénane.

Avec la participation des élèves de l’École Municipale de Musique de Saverne.

LUNDI 17 JUIN : 14h30 & 20h
MARDI 18 JUIN : 10h, 14h30 & 20h
À l’Espace Rohan,
Relais Culturel de Saverne
Entrée libre, sur réservation

La Chapelle Rhénane reçoit pour ce projet le soutien de la DRAC Grand Est, la Ville de Saverne, le CGET et le Conseil Départemental du Bas-Rhin dans le cadre du Contrat de Ville, la Charte départementale des pratiques chorales et vocales via le réseau Canopé, la Caisse des Dépôts, l’Éducation Nationale, L’École Municipale de Musique de Saverne et la Communauté de Communes du Pays de Saverne.

La Chapelle Rhénane clôture sa saison strasbourgeoise en compagnie de J. S. Bach

Après une série de concerts autour des Cantates Profanes, La Chapelle Rhénane reste dans le répertoire du compositeur J. S. Bach avec la Passion selon Jean.

Passion selon Jean

S’il existe pour la Passion selon Matthieu une partition définitive de la main de Bach, ce n’est pas le cas pour la Passion selon Jean, que le compositeur a donnée à quatre reprises entre 1724 et 1747. Imaginant la possibilité d’une cinquième exécution peu de temps avant la mort du cantor, la Chapelle Rhénane opte pour une version hypothétique, celle qui semble la plus juste, la plus équilibrée, la plus parlante.

Après avoir présenté en 2018 l’illustre Passion selon Matthieu, la Chapelle Rhénane s’empare cette année de sa “petite sœur” : moins théâtrale, la Passion selon Jean est plus dramatique, plus pressante, oppressante, même. Bach y renonce presque systématiquement aux airs da capo pour augmenter la densité du message.

Fidèle à ses convictions, la Chapelle Rhénane met en avant l’humanité universelle et intemporelle qui émane de l’œuvre et propose une manière personnelle d’interpréter cette musique. Le rejet d’une accentuation tonique systématique au profit d’une mise en valeur du mot dont la musique souligne elle-même l’importance ; la recherche d’une articulation qui ne tronçonne pas la musique mais au contraire permet l’émergence d’un réel phrasé ; un souci permanent de flexibilité grâce à l’utilisation d’un tempo perpétuellement souple ; la mise à profit du phrasé pour structurer le mouvement.

Une interprétation basée sur l’émotion et l’énergie de l’expérimentation, plutôt que sur une quelconque recherche de validité historique.

 

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Passion selon Jean

Benoît Haller
Direction

Aurore Bucher & Estelle Béréau
Sopranos

Paul-Antoine Bénos-Djian & Jean-Michel Fumas
Contre-ténors

Daniel Schreiber
Ténor (Évangéliste)

Jean Delescluse & François-Nicolas Geslot
Ténors

Matthieu Lécroart & Guilhem Worms
Barytons

15 solistes instrumentistes

Avec la participation des choeurs Motus et EVUS dirigés par Clotilde Gaborit.

Dates à retenir :

Mercredi 17 avril – 20h : Église Saint-Paul de Strasbourg

Samedi 29 juin – 20h30 : Froville

Mardi 13 août – 21h : Abbaye de Lessay

Dimanche 6 octobre – 17h : Festival de Ribeauvillé

Les cantates profanes de J.S. Bach

Après un bref séjour à Budapest avec les Psaumes de David de Schütz, la Chapelle Rhénane poursuit le mois de mars en compagnie de J.S. Bach.

Rendez-vous à Sceaux et à Strasbourg !

Si Bach est surtout connu pour sa musique instrumentale, ses œuvres pour orgue, son corpus de cantates sacrées et les grands oratorios, les quelques cantates profanes qu’il a composées pour la cour n’en sont pas moins de petits chefs-d’œuvre. Tels des mini-opéras, genre dans lequel le maître de chapelle n’aura jamais eu l’occasion de s’exprimer, ces tableaux mettent en scène des personnages mythologiques pour tirer de leurs aventures des enseignements contemporains.

La dispute entre Phœbus et Pan rapporte un concours de chant arbitré par Mercure. Bach gratifie chaque personnage d’une psychologie bien différenciée, en variant les caractéristiques musicales de chacun de leurs airs. C’est naturellement à Phœbus -Apollon- qu’il est donné de chanter le plus bel air, et c’est lui qui sort vainqueur de cette querelle.

Hercule à la croisée des chemins comporte une opposition d’une autre sorte : à l’occasion de l’anniversaire du jeune prince de la cour, Bach met en scène le demi-dieu Hercule, symbole de la force par excellence,  alors en proie à un choix difficile entre la vertu et la volupté. Un combat allégorique dont la première sortira glorifiée et victorieuse… Comment pourrait-il en être autrement ?

La Chapelle Rhénane s’empare de ces deux pièces profanes pour une interprétation dynamique où chaque chanteur et chaque instrumentiste tient une place de soliste. Une symphonie de timbres où cordes, flûtes, hautbois, trompettes et timbales rivalisent de virtuosité.

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Cantate BWV 201 – Der Streit zwischen Phœbus und Pan
Cantate BWV 213 – Herkules auf dem Scheidewege

Aurore Bucher
soprano
Guilhem Terrail
alto
François-Nicolas Geslot
ténor
Frédéric Caton
baryton
Nathanaël Tavernier
basse
16 solistes
instrumentaux
Benoît Haller
ténor & direction
Christian Peuckert
lumière

Ven. 15 mars – 20h45
Sam. 16 mars – 20h45
Dim. 17 mars – 17h
Les Gémeaux,
scène nationale – Sceaux

Dimanche 24 mars – 17h
Cité de la Musique et de la Danse – Strasbourg
1 Place Dauphine

Lundi 25 mars – 10h & 14h
Concerts scolaires
Espace Culturel – Ribeauvillé

Durée : 1h30 avec pause

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